Depuis la crise sanitaire, le marché immobilier s’est tendu sur la majorité du territoire. Malgré cela, les demandes ne tarissent pas, mais les biens à vendre sont rares. Toutefois, il reste toujours possible de négocier. Le montant de cette négociation dépend d’une région à une autre.
Des négociations moins rigoureuses qu’auparavant
La négociation d’un bien à vendre est une pratique qui se fait de moins en moins avec les années qui passent. Sur le marché immobilier, il se peut qu’il y ait jusqu’à 5, voire 10 personnes qui se disputent le bien. De peur de le voir passer sous leur nez, les acquéreurs zappent cette étape. Alors qu’il y a encore quelques années de cela, la négociation était monnaie courante. Seuls les logements surestimés ou qui présentaient des défauts étaient soumis à des négociations.
Les négociations sont moins strictes dans la région Rhône-Alpes
Selon le Baromètre LPI-SeLoger, les négociations pratiquées en région Rhône-Alpes atteignent les taux les plus bas. Dans cette région, les prix de vente sont soumis à une négociation aux alentours de 3 %. À la deuxième marche du peloton se trouve la région Île-de-France avec une marche de négociation de 3,8 %. À la troisième place, la Franche-Comté affiche un taux moyen de négociation de 4 %. La Basse-Normandie et la région Pays de la Loire se retrouvent à la quatrième et cinquième place avec une marche de négociation de 4,3 % et 4,6 %.
Des biens solidement négociés en Poitou-Charentes
En Poitou-Charentes, la marge de négociation est de 8,4 %, tandis que dans le Limousin, elle est de 7,1 %. En Bourgogne, on note un taux moyen de négociation à 6,6 %. Les propriétaires les plus enclins à accepter des négociations se trouvent dans les régions Centre et Languedoc-Roussillon (6,5 %) et Midi-Pyrénées (5,9 %).
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